No diário francês " Le Monde " de hoje, vem publicado o artigo que abaixo se transcreve, sob o título, "A greve nas Universidades alarga-se".
Na moção "Mudar para Mudar" que foi apresentada com vista ao próximo Congresso do PS , conclui-se assim a parte do do texto referente à educação : "A Universidade como espaço científico e crítico está em perigo. Parece claro que o PS não pode seguir para o ensino superior a mesma lógica que já recusa expressamente para a sociedade. Na verdade, o pensamento que guiou as acções que no plano económico conduziram o mundo para o drama que vivemos é do mesmo tipo daquele que informou o Processo de Bolonha e o RJIES. Seria trágico que só acordássemos para esse perigo, quando nas nossas Universidades eclodisse uma crise paralela à que hoje abala o mundo da economia ".
Será que o Ministro acordará, em tempo útil, da sua modorra altaneira ? Se ele ficasse com os seus pelouros do tempo de Guterres seria excelente : ganharia ainda mais a investigação científica e talvez olhasse pelas Universidades alguém que gostasse delas o suficiente para pensar mais em melhorá-las do que em castigá-las. Eis o texto que transcrevemos:
"La grève dans les universités s'amplifie".
"Le mouvement des enseignants-chercheurs, en grève illimitée depuis le 2 février, entre dans son quatrième jour et s'étend, rejoint par des syndicats de l'enseignement supérieur et des étudiants.
Une coordination nationale des universités – représentant 74 universités, écoles et instituts réunis à Paris-IV – a appelé, lundi soir, à une journée d'actions ce jeudi et à une manifestation nationale, mardi 10 février, à laquelle pourraient se joindre les étudiants, dont la principale organisation, l'UNEF, a appelé à la grève mardi prochain.
Au moins 22 manifestations sont prévues un peu partout en France ce jeudi – Paris, Lille, Lyon, Toulouse, Montpellier, Nantes, Le Mans, Strasbourg, Dijon... A Paris, un cortège partira de Jussieu à 14 h 30 pour se rendre aux abords du ministère de l'enseignement supérieur. A Strasbourg, un rassemblement est prévu jeudi matin devant le Palais universitaire "à l'occasion de la venue de Valérie Pécresse pour inaugurer l'université fusionnée de Strasbourg", indique le Snesup-FSU.
Les raisons de la grève
La modification du décret de 1984 sur le statut des enseignants-chercheurs suscite un mécontentement croissant chez nombre d'entre eux qui craignent l'arbitraire des présidents d'université, une hausse des heures d'enseignement et l'atteinte à leur indépendance. Ils demandent le retrait de la réforme.
Ils protestent aussi contre la réforme de la formation des enseignants et les suppressions de postes (900 en 2009) dans l'enseignement supérieur, rejoints par les principaux syndicats du supérieur.
"Aujourd'hui, alors que le gouvernement reste sourd aux revendications, la mobilisation dans les universités s'amplifie, avec la multiplication des décisions de grèves", écrivent les syndicats FSU, CGT, CFDT, FO et Solidaires de l'Enseignement supérieur dans un communiqué commun diffusé mercredi.
Les universités en grève
Selon un communiqué de la coordination nationale des universités, la mobilisation s'est poursuivie mercredi dans certains établissements, avec des assemblées générales, comme à Aix-Marseille, Clermont-Ferrand, Nancy, Nantes, Paris-IV, Paris XII notamment. A Toulouse II, la grève a été votée par une assemblée générale d'étudiants. A Toulouse III, la grève a été décidée jusqu'à jeudi soir.
Certains IUFM (Instituts universitaires de formation des maîtres) sont aussi en grève, comme celui de Paris.
Le ministère campe sur ses positions
La ministre de l'enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a écarté tout retrait de la réforme du statut des enseignants-chercheurs. Son ministère a recensé "70 enseignants-chercheurs déclarés grévistes" et une "dizaine d'universités concernées par la rétention des notes" (l'UFR de droit à Toulouse I, celle de lettres à Orléans, la littérature à Paris-III, entre autres), estimant "les perturbations sont limitées".
L'opposition soutient le mouvement
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a demandé mercredi à Nicolas Sarkozy d'interrompre les réformes. "On ne peut pas à la fois dire qu'on prépare l'avenir comme le dit le président Sarkozy et prendre les mesures qu'il est en train de prendre, le changement de statut des chercheurs, la réduction des postes et des effectifs, le mélange des genres entre les enseignants et les chercheurs", a-t-elle déclaré en marge d'un déplacement au Parlement européen à Strasbourg. "
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