E, numa breve procura do sentido da sua obra, continua:
Mais adianta procura o cerne da proposta althusseriana:
« Pourtant, la relecture du Marx historique s'inscrivait avant tout dans le projet de mettre à bas une orthodoxie. Celle qui, depuis Staline, avait figé la pensée du mouvement communiste et transformé le marxisme en constat mécanique d'un processus historique qui se faisait pour ainsi dire tout seul et que les instances dirigeantes du mouvement révolutionnaire étaient seules à pouvoir interpréter »
E remata numa sugestiva síntese :
« L'autre adversaire d'Althusser dans Pour Marx est l'"humanisme" - mot d'ordre alors en vogue parmi les intellectuels organiques du PC, qui visait à étendre l'influence des communistes à d'autres cercles, notamment à ceux des croyants. L'incarnation de cette tendance dominante est alors Roger Garaudy, qui, après son exclusion du PCF en 1970, retrouvera la foi chrétienne puis se convertira à l'islam.
Contre l'économisme/humanisme qui pervertit l'héritage de Marx, Althusser va développer grâce aux concepts forgés par le philosophe des sciences Gaston Bachelard sa thèse fameuse de la "coupure épistémologique". Il y aurait un Marx encore captif des notions de la philosophie et en particulier de l'idéalisme allemand, d'Hegel comme de son adversaire matérialiste, Feuerbach : le Marx des Manuscrits de 1844 et un Marx "scientifique", celui du Capital.
Le fauteur de l'orthodoxie dévoyée serait le Marx des philosophes ; le Marx du parti idéal serait celui qui aurait fini par se débarrasser d'Hegel. Quant à l'antihumanisme, il ne signifie ici que la reconnaissance de l'humanisme comme "idéologie". Une idéologie qui empêche de reconnaître que la notion de sujet n'est que l'interpellation des individus comme tels par les "appareils idéologiques d'Etat" au service du pouvoir.
Vu l'usage que feront du "retour du sujet" ceux qui, dans la décennie 1980, voudront mettre définitivement à bas le marxisme, cette critique de l'humanisme comme paravent illusoire de la domination bourgeoise visait effectivement un point sensible. De même, la dénonciation de la prétention d'une conception théorique à se geler en doctrine, dirigée contre le marxisme officiel d'alors, conserve toute sa pertinence, appliquée à une idéologie libérale qui prétend, sur un mode étrangement proche de la vulgate stalinienne d'hier, se confondre avec la nature des choses elle-même et évacuer toute alternative possible. En cela, un retour à Althusser pourrait se comprendre.”
2. Althusser chegou à inquieta esquerda coimbrã dos anos sessenta, rompendo o nevoeiro salazarista, através da edição francesa e, um pouco mais tarde, através de uma tradução brasileira.
Os raros marxistas distanciados conscientemente das várias seitas que disputavam a exclusividade de uma imaginária ortodoxia ( pró-soviéticos, pró-chineses e trotskistas) encararam Altusser com o entusiasmo de quem é desafiado por uma novidade estrutural, por uma reflexão dirigida ao cerne do drama histórico que se vivia, sem deixarem de ter presente o seu alinhamento no Partido Comunista Francês, com o que isso tinha de proximidade com o sovietismo mais previsível. Mas de algum modo pressentíamos que o pensamento de Althusser transgredia claramente os limites partidários com que parecia conformar-se.
Estimulado pelo artigo de que acima transcrevi algumas partes, lembrei-me da forte impressão que me causou a publicação em 1992, ou seja, dois anos depois da sua morte, da sua interessante autobiografia ( L’Avenir dure Longtemps). E não resisto a partilhar convosco uma das suas páginas, escrita a propósito da saída do “Pour Marx”, uma obra que agitou o modo como muitos marxistas encaravam o marxismo e até de algum modo a maneira de se encarar o mundo e as ideologias.
Eis as palavras de Althusser: