quinta-feira, 31 de julho de 2008

Evocação de Althusser



1. Na edição do diário francês “Le Monde” do passado dia 29 de Julho, Nicolas Weill, publicou um sugestivo texto que, a propósito de uma das suas principais obras, “Pour Marx”, evoca o filósofo francês, Louis Althusser. O texto começa assim:
"Dès qu'on évoque aujourd'hui une œuvre qui touche de près ou de loin à la sphère du marxisme, on croit de bon ton de préciser aussitôt qu'il s'agit d'un "continent disparu" dont l'exploration n'aurait qu'un intérêt archéologique. C'est passer un peu vite sur la vitalité nouvelle qu'a acquise, au cours des quinze dernières années, la philosophie inspirée par Marx et Engels. De nombreuses tentatives d'actualisation et de réévaluation ont transformé cette jachère en un domaine singulièrement actif. Une telle réappropriation aurait-elle été possible sans le rafraîchissement du marxisme par la philosophie opéré plusieurs décennies plus tôt grâce à l'austère travail de Louis Althusser (1918-1990), dont Pour Marx, en 1965, sera la spectaculaire révélation ? »

E, numa breve procura do sentido da sua obra, continua:
« Bien sûr, la vie de ce professeur de philosophie à l'Ecole normale supérieure (il fut longtemps le "caïman", le répétiteur des candidats à l'agrégation de philosophie), dont la fin est marquée par le meurtre de sa femme Hélène Rytmann, en 1980, est traversée par une conjoncture historique et politique particulière. Pour lui, la Théorie (avec un grand "T", entendez : marxiste) devait d'ailleurs servir à en infléchir le cours. La redécouverte de Marx (mais aussi du dramaturge italien Bertolazzi mis en scène par Strehler) qu'Althusser propose dans ce recueil d'articles, pour l'essentiel publiés de 1960 à 1965 dans les revues du Parti communiste - notamment La Pensée -, ne saurait être dissociée des débats du temps. En puisant dans l'autorité de Marx, Althusser et son groupe d'"althussériens" (Etienne Balibar, Alain Badiou, Jacques Rancière, etc.) s'efforçaient de ménager, à l'intérieur même du PCF, un "efficace" à la philosophie. Autrement dit, ils croyaient en leur capacité d'agir sur la réalité des "rapports de production" par l'intervention intellectuelle et militante ».



Mais adianta procura o cerne da proposta althusseriana:

« Pourtant, la relecture du Marx historique s'inscrivait avant tout dans le projet de mettre à bas une orthodoxie. Celle qui, depuis Staline, avait figé la pensée du mouvement communiste et transformé le marxisme en constat mécanique d'un processus historique qui se faisait pour ainsi dire tout seul et que les instances dirigeantes du mouvement révolutionnaire étaient seules à pouvoir interpréter »


E remata numa sugestiva síntese :

« L'autre adversaire d'Althusser dans Pour Marx est l'"humanisme" - mot d'ordre alors en vogue parmi les intellectuels organiques du PC, qui visait à étendre l'influence des communistes à d'autres cercles, notamment à ceux des croyants. L'incarnation de cette tendance dominante est alors Roger Garaudy, qui, après son exclusion du PCF en 1970, retrouvera la foi chrétienne puis se convertira à l'islam.
Contre l'économisme/humanisme qui pervertit l'héritage de Marx, Althusser va développer grâce aux concepts forgés par le philosophe des sciences Gaston Bachelard sa thèse fameuse de la "coupure épistémologique". Il y aurait un Marx encore captif des notions de la philosophie et en particulier de l'idéalisme allemand, d'Hegel comme de son adversaire matérialiste, Feuerbach : le Marx des Manuscrits de 1844 et un Marx "scientifique", celui du Capital.
Le fauteur de l'orthodoxie dévoyée serait le Marx des philosophes ; le Marx du parti idéal serait celui qui aurait fini par se débarrasser d'Hegel. Quant à l'antihumanisme, il ne signifie ici que la reconnaissance de l'humanisme comme "idéologie". Une idéologie qui empêche de reconnaître que la notion de sujet n'est que l'interpellation des individus comme tels par les "appareils idéologiques d'Etat" au service du pouvoir.
Vu l'usage que feront du "retour du sujet" ceux qui, dans la décennie 1980, voudront mettre définitivement à bas le marxisme, cette critique de l'humanisme comme paravent illusoire de la domination bourgeoise visait effectivement un point sensible. De même, la dénonciation de la prétention d'une conception théorique à se geler en doctrine, dirigée contre le marxisme officiel d'alors, conserve toute sa pertinence, appliquée à une idéologie libérale qui prétend, sur un mode étrangement proche de la vulgate stalinienne d'hier, se confondre avec la nature des choses elle-même et évacuer toute alternative possible. En cela, un retour à Althusser pourrait se comprendre.”


2. Althusser chegou à inquieta esquerda coimbrã dos anos sessenta, rompendo o nevoeiro salazarista, através da edição francesa e, um pouco mais tarde, através de uma tradução brasileira.

Os raros marxistas distanciados conscientemente das várias seitas que disputavam a exclusividade de uma imaginária ortodoxia ( pró-soviéticos, pró-chineses e trotskistas) encararam Altusser com o entusiasmo de quem é desafiado por uma novidade estrutural, por uma reflexão dirigida ao cerne do drama histórico que se vivia, sem deixarem de ter presente o seu alinhamento no Partido Comunista Francês, com o que isso tinha de proximidade com o sovietismo mais previsível. Mas de algum modo pressentíamos que o pensamento de Althusser transgredia claramente os limites partidários com que parecia conformar-se.
Li com curiosidade e proveito intelectual alguns dos seus livros, com a liberdade de quem presta toda a atenção a algo a que está longe de aderir por completo.

Estimulado pelo artigo de que acima transcrevi algumas partes, lembrei-me da forte impressão que me causou a publicação em 1992, ou seja, dois anos depois da sua morte, da sua interessante autobiografia ( L’Avenir dure Longtemps). E não resisto a partilhar convosco uma das suas páginas, escrita a propósito da saída do “Pour Marx”, uma obra que agitou o modo como muitos marxistas encaravam o marxismo e até de algum modo a maneira de se encarar o mundo e as ideologias.
É uma página que espelha o fundo de angústia que tão dramaticamente assombrou o filósofo durante uma grande parte da sua vida, mas que também torna ostensivo como é grande a parte de “homem comum” que existe mesmo dentro daqueles que a história vem a acolher como grandes.

Eis as palavras de Althusser:
« Mais le cas sans doute le plus expressif de mes terreurs fantasmatiques — car il représente comme le fantasme de 1'impossible solution à laquelle je me trouvai réduit de paraître tout-puissant alors que je ne 1'étais en rien —, est le troisième « motif » qui provoqua plusieurs de mes dépressions, en particulier la spectaculaire dépression de 1'automne 1965. Je venais dans l'euphorie de publier Pour Marx et Lire «Le Capital», parus en octobre. Je fus alors saisi d'une incroyable terreur, à 1'idée que ces textes allaient me montrer tout nu à la face du plus large public : tout nu, c'est-à-dire tel que j'étais, un être tout d'artifices et d'impostures, et rien d'autre, un philosophe ne connaissant presque rien à 1'histoire de la philosophie et presque rien à Marx (dont j'avais certes étudié les œuvres de jeunesse de près, mais dont j'avais seulement sérieusement étudié le Livre I du Capi­tal, dans cette année 1964 ou je tins ce séminaire qui devait déboucher sur Lire « Le Capital»). Je me sentais un « philosophe » lancé dans une construction arbitraire, bien étrangère à Marx même. Raymond Aron n'eut pas tout à fait tort de parler à mon sujet comme à celui de Sartre de « marxisme imaginaire », mais il ne comprenait, comme toujours, lui à qui même les trotskistes ont tressé des louanges après sa mort, rien à ce qu'il disait — quand il lui arrivait de dire quelque chose d'important —, je ne parle pas du reste. Bref, je craignais de m'exposer à un démenti public catastrophique. Dans ma crainte de la catastrophe (ou son désir : crainte et désir vont sournoisement toujours ensemble), je me précipitai dans cette catastrophe, et « fis » une impressionnante dépression. Cette fois assez sérieuse, au moins pour moi car elle ne trompait pas mon analyste » ( L’avenir dure longtemps- pag.139).

quarta-feira, 30 de julho de 2008

O sexteto era de cordas.


Se resolvesse brincar com os partidos da oposição parlamentar , comparando-os a hipotéticos filmes que pudessem ser realizados, escolheria cinco títulos:


- O mistério da avó desaparecida
- Forasteiro do passado
- Os pequenos pavões da esperança

- Portas sem chaves
- Melancias amargas


Se quisesse brincar com o partido do governo escolheria um título mais amplo:

- O naufrágio do vento

terça-feira, 29 de julho de 2008

Feios, porcos e maus ?


O Marcelo Correia Ribeiro numa das suas mais recentes Incursões, na veste D'Oliveira, a propósito da guerra de Loures, na Quinta de Fonte, disse a certa altura:


“Há uns anos, bastantes, passou por aí um filme chamado “Feios, porcos e maus”. Mostrava como estas três qualidades (se é que são qualidades) se dão melhor em meios pobres, excluídos, marginais. Como a tal Quinta de não sei quê, em Loures.”

Trouxe-me isso à memória um poema que fiz publicar num dos meus livros, “Debruçado no Vento” (1983), precisamente sobre esse filme. Ei-lo:


“ Feios, porcos e maus”


por detrás das palavras mais pesadas
escavam no sonho o pão de cada dia

nas paredes do nojo
gravam medo e espanto

não choram
são pântanos de lágrimas

não vivem
corróem os dias

domingo, 27 de julho de 2008

Viva o Povo Brasileiro !


Li , na imprensa de hoje, que Saramago manifestou expressivo regozijo pela atribuição do Prémio Camões de 2008 ao escritor brasileiro João Ubaldo Ribeiro, tendo dito que lhe apetecia gritar: "Viva o Povo Brasileiro!"

Conhecendo os livros mais importantes do escritor brasileiro, adiro em pleno ao destaque que Saramago quis dar ao seu melhor romance. Quando já há um bom par de anos 0 li, senti-me agarrado por uma imensa energia, chegada com naturalidade dos confins da história e apta a projectar-se com ousadia no futuro. Depois dessa entusiasmante leitura, senti que conhecia melhor o Brasil e os brasileiros , tendo colocado na galeria dos escritores que mais admiro mais um autor brasileiro.
Curiosamente, não tinham então decorrido muitos anos sobre a leitura tardia de um outro grande romance de um escritor brasileiro: " O Tempo e o Vento", de Erico Veríssimo.
A comparação foi inevitável : dois livros como dois irmãos, mas muito diferentes um do outro. Ambos exprimindo, no entanto, dois demorados e calorosos olhares sobre o Brasil, sobre o Brasil vivido como história da construção de um povo, que não desiste de viver o futuro de todos os seus passados.
Para ma referir ao romance de João Ubaldo apetece-me usar a palavra "telúrico", especialmente, pensando na sua primeira parte.

Para falar no romance de Erico Veríssimo recorro a uma palavra que ele usou como título de um dos seus outros romances: "saga".

Depois de ter sido galardoado com este prémio o brasileiro Rubem Fonseca, nenhuma atribuição do Prémio Camões me provocou maior regozijo do que esta. Principalmente, pensando no grande romance: "Viva o Povo Brasileiro!".

O Colapso da Terceira Via


Em repetidas eleições parlamentares parciais para preenchimento de lugares deixados vagos pelos seus titulares, os péssimos resultados alcançados pelos trabalhistas britânicos, têm vindo a soar, com força crescente, como verdadeiros toques de finados, acentuando o desastre político que os atingiu nas recentes eleições autárquicas. As sondagens globais apontam no mesmo sentido.

Mas uma recente eleição parlamentar parcial, ocorrida numa das circunscrições de Glasgow, transformou o negrume ameaçador do horizonte numa tempestade verdadeiramente desabada. Na verdade, nas eleições anteriores, a vitória dos trabalhistas, neste círculo eleitoral que lhes era tradicionalmente fiel, havia sido folgada, tendo eles atingido os 60%. Desta vez, surpreendentemente, desmoronando-se em quase vinte pontos percentuais, foram derrotados pelos nacionalistas escoceses.

O sorriso aflito do Primeiro-ministro britânico vai-se transformando lentamente num esgar de sofrimento. Será que o Labour Party o sacudirá como quem se liberta de uma praga fatal que está a puxar o Partido para o abismo de uma derrota histórica?

Se o sacudir mansamente, como fez com Blair, deixando-o tratar da própria sucessão como quem tivesse uma herança preciosa a transmitir, arrisca-se a continuar a descer pelo poço da desgraça, numa vertigem de auto-punição que o pode condenar ao inferno de um terceiro lugar, com o que isso tem de fatal no sistema eleitoral britânico.

Se assumir sem ambiguidades o fracasso histórico da terceira via, reduzindo-a à sua dimensão de expediente eleitoral, que, na maior parte dos casos, arranhou apenas a superfície dos problemas que disse enfrentar, sem realmente os resolver, talvez encontre de novo um caminho, que não seja um atalho de equívocos com prenúncio de desastre.

De facto, hoje pode ver-se, com clareza, à luz do exemplo inglês, que a terceira via não teve qualquer resultado palpável como factor de transformação da sociedade britânica, no sentido dos valores identificadores do trabalhismo. Geriu diligentemente a sociedade tal como ela é, mas sem a ter melhorado no sentido de uma maior igualdade e de uma justiça socialmente visível.

Com uma ou outra diferença de pormenor, a Grã-Bretanha está, passada uma década trabalhista, como teria estado se tivessem sido os conservadores a governar. Ou seja, a terceira via assegurou as vitórias eleitorais e a sua repetição, em termos tais que perdeu toda a energia transformadora, inscrita no código genético e na razão de ser do trabalhismo. E assim mostra que as cosméticas, induzidas pelo “marketing” eleitoral que ceda ao oportunismo político, confundindo arejamento prospectivo com rendição estratégica, não conseguem mais do que preparar um derrota estratégica pelo acumular matreiro de manobras tácticas , mesmo que vitoriosas.

Mas o colapso da terceira via britânica não é um desastre meramente insular. Também ameaça os vários membros do Partido Socialista Europeu, na medida em que este num ou noutro caso com nitidez, noutros mais levemente, se deixou atrair pela música “blairista”.


Aliás, a marca indelével da terceira via é o servilismo de Blair perante a inacreditável administração Bush, o que deixa compreender melhor que a sua busca de uma via nova, longe de ser uma ousadia inovadora, é uma complacência encapotada para com o tipo de sociedade em que vivemos, como se servilmente quisesse garantir aos poderes de facto, que se um governo “blairista” alguma vez existir seria seguro que o essencial da desigualdade e dos privilégios ficariam na mesma, por mais lustro que tivesse a pose reformista do respectivo governo. E, na verdade, assim foi.

A equívoca terceira via, e os seus sucedâneos ou parentes, seguem, com expressões e ritmos diferentes, uma mesma trajectória de esgotamento. Quem o não compreender, quem se quiser conformar com isso, arrisca-se a mergulhar fundo no desastre político.

sábado, 26 de julho de 2008

Pixordices 17 : A persistência da desnotícia



Li no “Diário de Notícias “ de hoje, um texto sobre a visita de Hugo Chavez a Espanha, assinado por Patrícia Viegas, que terminava nos seguintes termos:

“ A seguir a esta visita Chávez voltou à Venezuela. Mas se em Espanha encerrou uma polémica, na visita à Rússia lançou outra, ao convidar Moscovo a instalar bases militares no seu país. Ao estilo Guerra Fria. »

O meu espanto ficou esticado. De facto, já, ontem ou anteontem, tinha ouvido o próprio desmentir na televisão que tivesse dito uma tal coisa e já lera o mesmo na imprensa internacional.

Ou seja, o DN acolhia uma mentira ostensiva, a partir da qual insinuava uma atitude de regresso a uma dita guerra fria por parte de Chavez.

É, no entanto, uma falsa imputação que correspode , em termos simétricos, a intenções ( essas sim ) verdadeiras do USA no que respeita à Rússia, na medida em que quer colocar sistemas de armas estratégicas, junto das suas fronteiras ( República Checa, Polónia e Lituânia).

Será que para o DN os USA também estão a actuar bem "ao estilo da guerra fria" ?
Enfim, cada um tem as suas preferêrncias, mas que um Jornal repise notícias desmentidas, só por que se harmonizam com as suas simpatias, mesmo através de texos assinados, é uma pixordice e das grandes.

sexta-feira, 25 de julho de 2008

PS - Coimbra : primárias, já!

Os dias vão passando lentos pela política de Coimbra. A modorra e os turistas cruzam-se lentamente na cidade. O espaço simbólico dos estudantes parece mais curto. A Universidade vê passar os últimos dias de mais um ano lectivo, perplexa ainda pelo vendaval quase gratuito de Bolonha, suspensa de um novo estatuto que espera ver homologado, estrangulada financeiramente pela impolítica universitária dos governos, abafada pelo ranço ilusório da ideologia dominante, levemente aprisionada no seu próprio labirinto.


A política local autárquica extravia-se ainda como um barco sem rumo, apesar de estar próximo o ano de todas as eleições. O ano em que, mais uma vez, Coimbra pode falhar o encontro com um destino que realmente a engrandeça. De facto, até ver, tudo parece conspirar para um novo bocejo de quatro anos, arrastado na melancolia das pequenas intrigas, fechado na trivialidade dos pequenos negócios, com uma vaga atmosfera de polícias e tribunal a inquinar sonhos.

Os mais determinados parecem esgotar a frescura da sua energia na vontade inútil de cortar politicamente a cabeça dos adversários. Os mais plácidos bebem lentamente o cálice estéril de uma melancolia crescente.

A mim, militante do Partido Socialista, preocupa-me a reprodução arrastada das rotinas anunciadas, como se a futura presença de um socialista na Presidência da Câmara pudesse ser a simples consequência de um empanturramento de esperados discursos, de rituais melífluos há muito instituídos, que apenas haveria que repetir com persistência e método. É a política limitada a uma imprudente confiança na generosidade da roda da fortuna, radicada na esperança de que ela se não habitue a correr contra nós.

Adormecidos os ecos da última pugna concelhia dentro do PS, há uma desmobilização pesada que parece ter atingido, quer os militantes que então votaram, quer os que integraram a maioria abstencionista. Cresce a impressão de que só um sobressalto de imaginação política, um gesto de ousadia verdadeiramente novo, podem dar aos socialistas de Coimbra, no seu todo, aquele leve suplemento de alma, sem o qual dificilmente se porão em movimento.
Em redor, mas bem dentro do seu espaço político, esta melancolia autárquica estimula iniciativas de cidadãos comuns, atraídos pela evidência do vazio socialista, no seio das quais se intromete matreira a sombra de outros partidos e onde incauto naufraga até um ou outro militante socialista.

Em Lisboa, enredada na vertigem exigente do Governo, a direcção nacional do partido dorme distante um agitado sono autárquico. Pelo menos, no que diz respeito a Coimbra, é um sono imprudente. Uma campanha autárquica que possa parecer uma procissão de equívocos, protagonizada por irmandades previsíveis, atravessada por um cantochão repetitivo, não pode ser um auxílio para o necessário vigor da campanha para as eleições legislativas. Isto para não falar na miopia de se menosprezar o que tem de politicamente negativo, no plano nacional, o conformismo perante os pequenos destinos de que a direita dispõe para Coimbra.

Julgar que toda esta inércia, há anos vivida pelos nossos dirigentes nacionais, se compensa com um aparente golpe de asa final, que nos traga do Olimpo dos Grandes Independentes um anjo mágico, cuja simples candidatura tudo salva, é uma ilusão perigosa. Seria o mesmo que confiar na solidez de um belo palácio construído sobra a areia.

Resta pouco tempo para que sejam os socialistas de Coimbra, começando pelos seus responsáveis concelhios, a construir um novo amanhecer. Não vejo mais do que um caminho: estimular a emergência de pelo menos duas candidaturas (sem se temer que sejam mais) à liderança da lista socialista, para a Câmara de Coimbra, fazendo-as passar por eleições primárias. Eleições em que poderiam votar todos os militantes e todos os simpatizantes que possam ser referenciados objectivamente (como, por exemplo, todos os simpatizantes que nos últimos vinte anos tenham integrado listas de candidatos apresentadas pelo PS nos vários tipos de eleições, desde que posteriormente não se tenham filiado noutro partido).

Os órgãos do partido garantiriam, além disso, plena igualdade entre os candidatos, completa transparência de todo o processo eleitoral, estimulando a prevalência do combate de ideias e a competição programática, de modo a envolver o eleitorado socialista numa verdadeira pré-campanha que o acordasse, unido-o realmente numa nova esperança autárquica, libertando-a da hipoteca das pequenas intrigas, da competição entre fidelidades tribais e da estéril fulanização dos debates.

Quem vencesse essas primárias seria o candidato legitimado pela vontade maioritária dos militantes e simpatizantes, expoente de um programa testado, combatente temperado numa luta exigente. Com naturalidade teria o apoio efectivo de todos, sem reservas mentais sem arrastar de pés, sem favores.

Por outro lado, este caminho libertaria o candidato, que viesse a ser assim escolhido, da sombra negativa dos compadrios aparelhísticos, afastando-o das vicissitudes e dos riscos que, na actual circunstância, essa sombra o pode fazer correr.

Não se garantiria a vitória do PS em Coimbra, mas ela seria claramente mais provável. E, considerada em si mesma, estar-se-ia perante uma lufada de frescura política que muito poderia beneficiar o PS em Coimbra e, indirectamente, a própria conjuntura política do concelho.

Desde logo, os que têm procurado caçar no terreno político deixado vazio pelo PS, em Coimbra, veriam a sua margem de manobra drasticamente reduzida. Por outro lado, desapareceria, pela força das coisas, a hipótese de um paraquedista lançado, em desespero de causa, em Coimbra, pela direcção nacional do PS.

Se assim não for, não estando, evidentemente, excluída a possibilidade de uma vitória eleitoral autárquica do PS, ela é contudo muitíssimo mais difícil. E os que têm andado à pesca na nossa área política continuarão a sentir-se encorajados a prosseguir; os nossos dirigentes nacionais hão-de continuar sob a tentação de nos enviarem um salvador de última hora.

Será um cenário triste que só os socialistas de Coimbra podem evitar, esquecendo rotinas e ambições pessoais, superando os tribalismos habituais e os cálculos de carreira. Estamos a tempo, mas não podemos continuar adormecidos.

domingo, 20 de julho de 2008

O General sem medo e nós

Um amigo de sempre, o Luís Perdigão de Andrade, telefonou-me perguntando se já tinha visto um livro sobre a campanha do Humberto Delgado, quase só composto de fotografias, algumas tiradas em Viseu, em duas das quais era mencionada a presença de ambos.

Chamou-me a atenção para alguns erros, o mais grosseiro dos quais era o de chamar Vasco da Gama Fernandes a Álvaro Monteiro, um histórico expoente da oposição democrática no Distrito de Viseu, que a fotografia mostrava a discursar.

O livro, " As Eleições de 1958 - Humberto delgado na campanha do Norte" tem como autores Teresa Henrique e Miguel Nunes Ramalho, tendo sido editado pela Prefácio.

Comprei-o. Uma das fotografias era muito semelhante a uma que eu já tinha, mas a outra não. Esta última é uma fotografia carregada de simbolismo: um grupo de estudantes, quase todos do Liceu de Viseu, estende as suas capas para que o General lhes passe por cima. É um gesto de homenagem supremo, que os estudantes podiam fazer, mas que raramente faziam, tal era a sua importância simbólica






Uma legenda identifica alguns dos presentes: Valentim Alexandre, António José Lopes Ribeiro, Luís Andrade, Rui Namorado, José Augusto Rocha e Jorge Teixeira. Duplica o Luís Andrade, desdobrando-o em Luís Perdigão de Andrade, como se fossem dois; mas deixa passar alguns em claro. Pelo menos, identifico na fotografia mais três estudantes: o poeta António Franco Alexandre ( irmão do Valentim ), o Joaquim Ortigão e o António Carlos Gil Ribeiro.

Hoje, quando passaram mais de trinta anos sobre o 25 de Abril, há-de parecer trivial a memória desta fotografia. Mas quem tenha vivido nesse tempo fechado e agreste sabe o que então significava, sendo-se jovem com menos de vinte anos, mostrar-se na assumida e ostensiva visibilidade da capa e batina, na primeira fila dos que apoiavam Delgado.

Éramos poucos, mas ninguém nos pode tirar a honra de lá termos estado. A vida atirou aquele punhado de jovens pelos caminhos mais diversos, com protagonismos distintos nos vários planos da vida cívica, cultural, profissional e política. Que eu saiba, na pluralidade dos vários trajectos, nenhum traiu a verticalidade daquela presença e daquele gesto que a fotografia fixou. Estivemos longe de ser heróis, mas quando pudemos exprimir, naquela tão verde juventude, a resistência ao salazarismo e a solidariedade para com os que ousaram erguer-se, não faltámos. E hoje, passado meio século, temos o enorme privilégio de podermos dizer, para nós próprios, que nos honramos daquele passado, que nos honramos do nosso passado, mesmo que ele se concentre naquele fim de tarde em Viseu.

Por isso, a todos eles, alguns dos quais nunca mais vi nestes anos tão breves, envio daqui um abraço comovido.

E para sublinhar um pouco essa memória, que vai tomando um irresistível tom sépia, publico mais duas fotografias que guardo desde então.




Na primeira, estou ao lado do general. Do outro lado do General, sorri o Dr. Álvaro Monteiro, por detrás do qual espreita o Joaquim Ortigão. Entre o General e o Dr. Álvaro Monteiro, vislumbra-se o Sobral, velho companheiro da sociedade “Os Caspas, que nunca mais vi. Um polícia , diligente, policia, uma capa negra ergue-se ao fundo em ovação e o povo espalha-se com esperança pela Praça. A Luísa Pessoa entrega ao General um ramo de flores.


Nesta segunda fotografia, em dois camarotes do velho Teatro Avenida, agrupam-se, além de outros, alguns dos estudantes que vimos nas outras fotografias . Lá estou eu, entre o Valentim Alexandre e o Jorge Teixeira; mais acima o José Augusto Rocha, já estudante em Coimbra. Ao lado do Valentim, está o silgueirense Carlos Gil Loureiro, irmão mais velho do saudoso Jorge Dias Loureiro, ambos prematuramente desaparecidos. Depois, podem ver-se o Joaquim Ortigão, o Raúl, o José Pessoa, o Carlos Martins Pereira, o Zé Lopes Ribeiro, o Fernando Madeira, o José Sequeira, o Amaral e outro silgueirense, o Heitor Gomes; entre outros, que não consigo identificar.

Disseram que perdemos as eleições. Hoje, sabemos, no entanto, que naquela praça, em muitas praças, naquele teatro, em muitos teatros, o ditador começou a esvair-se, a ditadura começou a agonizar. E aquela esperança não foi perdida.

sábado, 19 de julho de 2008

Energia ou crime ?


1. Um conjunto de papagaios , alguns dos quais de luxo, resolveram debitar doutas considerações sobre a necessidade de implantar uma central nuclear em Portugal.

Por uma vez, seráficas figuras públicas, conhecidas pela sua falta de imaginação política e pela sua ortodoxia economicista, pareceram identificar-se com um dos traços comuns que o capitalismo mais sôfrego partilhou com o velho colectivismo de Estado de matriz soviética, a implantação de centrais nucleares. E nem a convergência com a teocracia iraniana parece incomodá-los...

É claro, que só os mais toscos, ou os que aceitam desempenhar o papel de tropa de choque dos sofisticados investidores , defendem já a energia nuclear. Julgando-se subtis, ou revelando-se pusilânimes, os mais calculistas dizem que, por agora, apenas querem discutir a criação de centrais nucleares em Portugal. Discutir, coisa inofensiva e muito racional.

E discutir agora porquê? Ó triste matilha de sôfregos, que, ao falar agora, mostra claramente querer aproveitar-se do alarme social que a crise económica está a levantar, para tentar fazer engolir aos portugueses o que em circunstâncias normais eles nunca admitiriam.

E, no entanto, o recurso à energia nuclear, na mais ambiciosa das hipóteses, nunca poderá atingir mais do que uma pequena fatia do total de energia de que precisamos, pelo que apenas poderá aspirar objectivamente a desempenhar um papel coadjuvante na solução do problema da sua escassez . A procura de outras fontes, na área das energias renováveis, continuaria a ser indispensável , mesmo que se optasse pelo recurso à energia nuclear. Desse modo, não seríamos aliviados desse problema, mas seríamos sobrecarregados com um imenso risco que se prolongaria por gerações.

Por outro lado, estaríamos perante uma solução cara, de duração limitada, que imporia custos ainda maiores, quando cada central tivesse que ser desmantelada, o que não levaria muitas dezenas de anos.

Há poderosos investidores que querem fazer negócio com o nuclear, usando o nosso país como terreno de caça. Há mercenários que lhes fazem a propaganda. Há idiotas úteis que lhes fazem o jogo. Mas sabemos que com este Governo não haverá centrais nucleares. E se há partidos que queiram mudar essa política que o digam abertamente na próxima campanha para as eleições legislativas. E não nos venham com a ladainha do “vamos discutir”. Digam sem ambiguidades o que tencionam fazer. E, já agora, digam aonde iriam instalar a central nuclear. Estou certo que conquistariam logo o entusiasmo das populações vizinhas e dos respectivos municípios.

2. Os arautos e os negociantes do nuclear estiveram na toca alguns anos, inibidos pelo desastre de Chernobyl. Julgando-o esquecido, voltaram sorrateiramente à carga, nos anos mais recentes. E nos últimos dias julgaram poder mostrar-se completamente.

Para tornar brutalmente ostensivo o significado objectivo do que nos querem impingir, vou recordar algumas das consequências do acidente de Chernobyl numa central nuclear, ocorrido na Ucrânia, em 1986. Não vou falar de um extenso território que ficou inabitável, nem dos mortos directos ou indirectos causados, vou recordar apenas algumas chocantes imagens do sofrimento causado pelo acidente a tantos e tantos seres humanos.

Que estes 22 anos não tenham sido aproveitados para se ter acabado com essas centrais assassinas em todo o mundo, é algo que só pode envergonhar uma comunidade internacional que se diz civilizada. E uma das coisas, de que nos podemos orgulhar como país e como povo, é o facto de não sermos um dos países que, criminosamente, continuam a apostar no nuclear.



3. Viram, nas imagens que acima foram mostradas, uma ínfima parte dos muitos casos que materializaram as consequências da fantástica solução semelhante à que uns tantos irresponsáveis nos querem fazer engolir. Não consentiremos.

Li algures que alguns deputados iam visitar uma central espanhola, o que em si é já um começo de mistificação, pois o principal problema das centrais nucleares não está no seu funcionamento normal , mas no risco gravíssimo representado por qualquer acidente.


Mas espero sinceramente que se a Assembleia da República quer tomar contacto físico com o problema, não mande os seus deputados fazer turismo a Espanha, mande-os sim visitar Chernobyl.

sexta-feira, 18 de julho de 2008

O Sr. FMI ou o avesso do Robin dos bosques


O Sr. FMI , um sujeito esguio e bem vestido do qual brotam de vez em quando algumas doutas recomendações, resolveu fazer algumas a Portugal.


Segundo tal conselheiro, os portugueses são uns incorrigíveis gastadores, as empresas, pelo contrário, portam-se bem. Por seu lado, o Governo se estiver disposto a apertar bem o garrote a todos os que trabalham e a afagar com ternura os simpáticos detentores do capital, será objecto de um discreto encorajamento.


Mas há, entre os portugueses, um pequeno grupo que merece todos os elogios : os ricos. Por uma vez que fosse, não foram objecto de um único reparo crítico. Cumprem o papel que lhes destinou o FMI: gozam tranquilamente os seus privilégios. Ou seja, o Sr. FMI acha que os pobres, que são muitos, devem apertar o cinto, para que os ricos, que são poucos, possam fruir as suas eternas férias. O Sr. FMI é realmente muito competente.


Tão competente, que não são poucos os seus admiradores que, religiosamente, exaltam para nós, as suas sábias palavras, sempre que esse oráculo tão puro de um tão cristalino neo-liberalismo lhes dá oportunidade.

Por isso, eu atrevo-me aqui a fazer um apelo aos portugueses: ouçam sempre o Sr FMI, porque ele é, sempre foi e há-de continuar a ser, um verdadeiro avesso do Robin dos bosques: rouba aos pobres para dar aos ricos.

quinta-feira, 17 de julho de 2008

A grande timoneira


1. A sondagem divulgada recentemente, realizada sob responsabilidade da Universidade Católica, foi o desenlace expressivo do lançamento falhado da nova esperança do PSD.

Na verdade, o máximo que a Dr.ª Ferreira Leite conseguiu foi manter-se nos 32% que o Dr. Menezes obteve na sondagem anterior. O PS continua a pairar nos 40%, o PP de Portas parece ter-se deixado aprisionar nos 3% da aflição. O PCP e o BE continuam a somar 17%, embora o primeiro pareça começar a destacar-se dentro de um conjunto que vinha tendendo para o equilíbrio entre os dois pólos.

É certo que o PS não tem apenas motivos para exultar com esta sondagem, embora ela venha confirmar as que o colocam bem à frente do PSD e se contraponha à que o situou pouca acima do partido rival. Na verdade, parecendo distante do patamar da maioria absoluta, não tem sabido evitar uma crispação crescente das suas relações com os partidos correspondentes aos outros 17% de eleitores de esquerda.

No fundo, a actual direcção do PSD parece dispor de um único trunfo, verdadeiramente forte, o das dificuldades do PS em chegar a uma nova maioria absoluta. De facto, se olharmos para a diferença que separa os 32% mais 3% que o PSD mais o PP conseguem, verificamos que muito lhes falta para chegarem a uma maioria de direita.


2. Tudo isto se agrava mais, pelo facto de o PSD parecer mais um vulcão desorientado, ainda que adormecido, do que um lago tranquilo. Na verdade, movem-se, no grande palco mediático a que o PSD tende a reduzir-se, várias personagens politicas que parecem ainda hesitar, quanto aos papéis que realmente vão desempenhar. Não é ainda claro que peça vai ser representada. Por vezes, é um drama que se promete; paira outras vezes a sufocante sombra das tragédias; espreita mais raramente o risco da comédia.

O frondoso Jardim, sob a tradicional trovoada antigovernamental, desferiu um venenoso golpe à sua máxima dirigente, ao afirmar que a verdadeira oposição a Sócrates estava na Madeira.

O ressentido Menezes saiu episodicamente da sua amargura e, depois de resmungar protestos de não-beligerância, em face da dama de cinza, apelou para a necessidade de apressar os investimentos públicos decididos pelo governo. Assumindo a face de ostensivo campeão do bom povo de Gaia, enterrava assim bem fundo o acerto e a oportunidade política de tudo o que a nova liderança do PSD pregou nas últimas semanas.

O discreto Dias Loureiro, emergindo sorrateiramente de um outro planeta, sentou-se placidamente no lançamento editorial de um livro sobre Sócrates e elogiou-o profusamente, como se distraidamente quisesse tirar o tapete aos primeiros balbucios anti-socráticos da Dr.ª Ferreira Leite.

No Porto, Rui Rio e Marco António brindaram-nos com alguns gestos e algumas palavras que parecem apenas querer dizer que a Dr.ª Ferreira Leite manda alguma coisa , mas não manda tudo ( pelo menos no Porto).

3. Mas para amarrar as esperanças, dos que sonharam com uma dama providencial que salvaria o PSD, ao pelourinho das desilusões, basta recordar o que Dr.ª Ferreira Leite disse aos deputados do PSD, segundo o DN: "Nós não somos o Governo sombra deste Governo, somos oposição".
E acrescentou com entusiasmo: “ Somos oposição e é nessa posição que nos vamos manter”.

Realmente, o PSD vai manter-se na oposição, guiado pelo cinzentismo atávico da sua “Dama de Cinza”: foi ela que o disse.


sábado, 12 de julho de 2008

Portugal, Europa e desigualdade



O gráfico que acima se reproduz reporta-se a 2004, ano em que Portugal era dirigido por um daqueles governos de direita que sempre se consideram fiéis depositários de uma nutrida competência na gestão da coisa pública.

Portugal surge aí, com larga vantagem, como o triste campeão da desigualdade. E devemos perguntar: os inefáveis bonzos de Bruxelas acharam por bem censurar-nos por tão deplorável proeza ? Dispõem de algum programa próprio para ajudar os países da União a combater essa grave disfunção social?

É claro, que nem uma coisa nem outra. Não se conta entre os seus objectivos o combate a esse aleijão social. Têm outras prioridades. Estão ali com outras funções. De facto, se virmos bem, o que têm feito é procurar manter, e não combater, a desigualdade, já que só assim podem salvaguardar verdadeiramente os privilégios que consubstanciam o modelo sócio-económico a que são fieis e que diligentemente guardam.
Realmente, eles são os guardas fiéis da Europa tal como ela é, cabendo-lhes activar uma ilusão de mudança em tudo que não belisque o essencial do capitalismo reinante: modificar vertiginosamente o que é secundário, para impedir que seja demasiado ostensiva a conservação do essencial.

Na verdade, a pobre convergência em três tópicos não se destina a encorajar o desenvolvimento humano da Europa, nem o bem estar dos europeus, mas apenas a manter o essencial do sistema vigente, se possível desembaraçado das cedências sociais e políticas, que em tempo de guerra fria julgou ter que fazer, mas que acha agora supérfluas.

Ou seja, quando olhamos para o quadro acima transcrito vemos uma Europa injusta. Entretanto, as carpideiras da história choram pelas vítimas dessa injustiça, lamentando a sua inevitabilidade, convidando-nos a aderir ao alegado realismo da resignação.Um realismo que para alguns é a chave do paraíso, mas para muitos é a porta do inferno. Um realismo que uns tantos se esforçam por blindar com o imaginário perfume da ciência.

Desde sempre , ao longo da história alguns se bateram para não perder privilégios e muitos se não conformaram com as vidas de miséria com que pagavam o conforto dos outros. O discurso do conformismo quanto ao essencial não é por isso novo. Tem uma longa tradição conservadora a precedê-lo ao longo da História.


Enfim, uma velha ladainha apologética do status quo que se esparrama pela comunicação social , com a sôfrega determinação de inculcar a ilusão que o mundo é como é, não havendo como mudá-lo.

No entanto, têm vindo a acumular-se os sinais de que, nem o mundo nem a Europa, podem realisticamente aspirar a uma vida longa e a um futuro que possa ser vivido, se durante muito mais décadas o capitalismo, continuar a reproduzir -se, na constância da sua gula predatória, numa desfilada vertiginosa para a inviabilidade democrática do dualismo social. Um dualismo, aliás, que alguns dos seus beneficiários estruturais nos querem fazer crer que é inevitável.

Por isso, é cada vez mais indispensável colocar, pelo menos ao nível dos itens do pacto de estabilidade, a construção da igualdade. De facto, não é possível vivermos numa democracia, de que nos orgulhemos, se continuarmos amarrados ao nível de injustiça, onde estávamos em 2004 e do qual duvido que já tenhamos, realmente, escapado.

Exijamos pois , para bem dos portugueses e dos europeus, que a nossa Europa seja também espelho de valores socialistas. Nomeadamente, da igualdade.

Sem isso, todos os êxitos parcelares ou circunstanciais de qualquer governação, estarão permanentemente vulneráveis, correndo o risco de se transformarem em cinza se continuar a pairar sobre todos nós a grande vergonha da desigualdade, acima ilustrada com amarga eloquência.

Limites à esperança ?



O “bushismo” vive o seu perigoso estertor. É um estertor relativo, mas real, que já faz despontar uma irresistível sensação de alívio. Em contrapartida, estende-se através do mundo uma discreta onda de esperança, radicada numa possível vitória de Obama.
Em muitos casos é menos o resultado de um escrutínio rigoroso das posições e do programa do candidato, do que a convergência de vários vectores simbólicos que tornam a sua possível vitória num arejamento político que parece bastar-se a si próprio.
Na verdade, que alguém com a cor de milhões de escravos ascenda à presidência dos USA é, por si só, um facto com o qual não conseguimos deixar de exultar. Mas que esse alguém se afirme pela inteligência, pelo brilhantismo político, pela consistência de uma carreira pública, pela apetência pelo futuro e pela solidez da sua preparação, é um golpe imenso no fantasma podre do racismo.

Apesar disso, é bom que se tenha a noção dos limites daquilo que se pode esperar de radicalmente novo de uma eventual administração Obama.
Pode ajudar-nos a isso um pequeno texto publicado hoje pelo jornal espanhol “Público”, assinado por Patrícia Horrillo.
O texto reflecte uma conversa com o intelectual norte-americano Noam Chomsky, intitulando-se :

Chomsky: "La izquierda liberal me tiene miedo"

Eis a transcrição do referido texto:

“Con motivo de la clausura de los cursos de 2008, la Universitat Progressista d'Estiu de Catalunya emitió este viernes una entrevista al intelectual y lingüista norteamericano Noam Chomsky realizada por Vicenç Navarro, catedrático de Ciencias Políticas y Sociales de la Universidad Pompeu Fabra de Barcelona.
En el encuentro, Chomsky manifiesta su preocupación por el control de las ideas y la alienación de la sociedad americana, cada vez más "atomizada, preocupada por aumentar el saldo de sus tarjetas, y sin acceso a ideas críticas".

Libertad y manipulación
Cuando los europeos miran hacia los Estados Unidos, afirma Navarro, ven un país al que han idealizado. "Es el más libre del mundo", dice Chomsky, "que defiende la libertad de expresión como ningún otro".
Sin embargo, esta libertad está amenazada por un poder económico que sólo se preocupa por sus intereses, constata el lingüista. "Es libre, pero es una sociedad dirigida por los negocios y con una doctrina estricta que no tolera ninguna desviación por miedo al desastre, lo que resulta muy peligroso". Lo advierte una de las voces críticas que intentan acallar, incluso, sectores progresistas porque "la izquierda liberal me tiene miedo".
La prensa europea sigue la campaña presidencial con admiración y cierta envidia. Eso sorprende a Chomsky ya que las elecciones son "un sistema de marketing que vende candidatos de la misma manera que productos". El apoyo a Barack Obama es para él un fenómeno popular basado en la imagen y en un discurso vacío que usa palabras como esperanza, cambio y unidad. "Es como una pizarra en la que se puede escribir lo que se quiera".
Los americanos quieren cambios pero el sistema no se lo permite. "Si nuestra democracia funcionara, tendríamos un sistema sanitario público desde hace décadas", concluye Chomsky.”

quarta-feira, 9 de julho de 2008

Sua ronronância voltou a miar.


1. A SEDES nasceu como um gato gordo que passou a ronronar um pouco de respeitosa oposição algum tempo antes do 25 de Abril. Sempre se quis mostrar aprumada ao centro, mas nunca conseguiu deixar de coxear para a direita. Para alguns foi o recurso prudente que lhes permitiu ostentar depois do 25 de Abril uma pequena ousadia de oposição temerosa. Para outros, foi uma fraqueza, uma tergiversação, um cansaço.

Se uma organização política se caracterizasse pela verticalidade, esta não a teria. O seu código genético é uma coisa mole. Talvez por isso, continua a durar. Quando a borrasca verdadeiramente aperta, reduz-se a um prudente silêncio. Quando julga levantar-se um coro suficientemente generalizado, não deixa de lançar a sua pedra.

Mesmo que sempre tenha conseguido pescar, para ornamentos, alguns incautos cidadãos de esquerda, o seu coração bate irresistivelmente à direita. À direita, dissimuladamente; ou seja, com a infrontalidade mansa que lhe está no sangue.

Por isso, se mantém, quase sempre, circunspectamente silenciosa, quando a direita está no poder, mas passa por surtos de existência, quando é o PS quem governa.


2. " Sua dormência"(como em tempos lhe chamei) despertou uma vez mais. Cometeu mais um relatório. As sua boas relações com o Dr. Balsemão e o facto de prometer umas farpas ao governo, levaram-na à SIC. Uma mesa com a solenidade dos grandes eventos encabeçava uma sala com umas dezenas de pessoas. Gente aprumada, erguida até ao cume da sua vasta importância, bebeu religiosamente as palavras sábias de alguns oráculos.


Na mesa, quase a sair do écran da televisão, um economista concedeu algumas ideias que embrulhou no aviso de que não era verdade que os "relatoriadores" fossem hostis ao governo, dado que ele até o considerava o melhor dos últimos dez anos. Ou seja, o referido economista respeita muito o Sr. Presidente da República. Ao seu lado, uma loura com ar maroto, já com a patine cruel da terceira idade, olhava para o mundo com condescendência. Especialista em Cesário Verde, gostaria de ter declamado, "O Ressentimento de uma Acidental". Na presidência da mesa, um sujeito espantado deixava transparecer um leve esgar de quem ainda não engoliu o despedimento sumário que sofreu como ministro deste governo, quando ia começar a construir uma glória que afinal não aconteceu. Ao seu lado, um conhecido ex-banqueiro militante do PSD, oferecia-se doutamente para salvar a pátria, talvez com o remorso de o não ter conseguido quanto ao banco.


3. Se despirmos o douto relatório dos ouropéis da circunstância, restam duas intenções de farpa apontadas ao Governo: 1. o governo perdeu o ímpeto reformista; 2. o governo está a governar para eleições.

Ou seja, a mesma entidade que apontava, há poucos meses, as sequelas sociais do excesso de "reformismo " do Governo, vem agora vociferar contra o défice do mesmo "reformismo". Assim, mesmo deixando passar em claro a mansa subordinação da SEDES ao cânone economicista dominante, fica claro que os doutos relatórios que irregularmente segrega, mais não são do que intenções de farpas, dirigidas ao Governo.

Por outro lado, associando-se ao coro das oposições e dos jornalistas estagiários à procura de um alvo, a SEDES, quando não consegue, não quer ou não lhe convém atacar uma medida politica, qualifica-a como eleitoralista.

É que no fundo, para a SEDES "reformas" são as medidas que prejudicam socialmente quem vive do seu trabalho, enfraquecendo o Estado e alargando a fatia de riqueza que cabe aos que já são ricos. "Medidas eleitoralistas" são as que beneficiam os mais pobres , os que vivendo do seu trabalho mais dificuldades têm , alargando as obrigações dos que mais têm. Ou seja: SEDES, SEDES,mas direita no seu melhor.

O que ainda me espanta é que haja cidadãos, cujos nomes há muito nos habituámos a conotar com a esquerda, que consintam em ser associados às surtidas reaccionárias da SEDES.

4. Uma conclusão objectiva pode, no entanto, retirar-se deste novo assomo de "sua ronronância": a direita não acha que o PSD chegue para projectar politicamente os seus interesses, mesmo sob o comando da "Dama de Cinza". Achou que precisava de fazer ouvir de novo o "Compromisso Portugal" e a SEDES. Maior desconsideração estrutural e estratégica à referida Senhora não podia ser imaginada.

domingo, 6 de julho de 2008

Nova reunião da Margem Esquerda



No passado sábado, dia 5 de Julho, realizou-se, em Lisboa, mais uma reunião nacional do clube político Margem Esquerda. Nesta reunião, prosseguiu-se a preparação do próximo Congresso Nacional do Partido Socialista, que decorrerá no início de 2009.

Estiveram presentes na reunião membros do clube oriundos dos distritos Beja, Setúbal, Lisboa e Coimbra. Foram completadas algumas decisões organizativas anteriormente tomadas.

Foram equacionados os problemas mais ostensivos da conjuntura actual, no quadro do debate da situação política.

Deu-se especial relevo à reflexão em torno da necessidade de se realizarem eleições primárias para a escolha dos candidatos do PS às diversas eleições.
No quadro desta temática foi maior a incidência nas eleições autárquicas. Alguns dos presentes expressaram a opinião de que a escolha dos candidatos do PS à liderança dos municípios, para além das virtualidades radicadas nesse método de escolha em si próprio, na conjuntura político-eleitoral que se antevê para as próximas eleições, dados alguns sinais premonitórios já hoje visíveis, é talvez o único caminho para travar a proliferação de candidaturas independentes na área socialista, as quais naturalmente, comprometerão muito as hipóteses de vitória do PS nesses municípios.

terça-feira, 1 de julho de 2008

À procura da esquerda perdida ?



Li no “Times” há uns dias atrás o que podia ser uma necrologia política simbólica de Brown. Eram apontadas diversas tomadas de posição públicas de financiadores, de grandes financiadores do Partido Trabalhista. Eram posições desfavoráveis ao actual primeiro-ministro britânico.

O facto de ser dada centralidade, quando se perscruta o futuro dos trabalhistas, ao que pensam dele alguns simpatizantes endinheirados é, por si só, um sintoma devastador do estado em que o “blairismo” deixou o “Labour”.

Mas, se juntarmos a essa sombra preocupante, uma recente hecatombe eleitoral sofrida pelo Partido Trabalhista, o horizonte carrega-se ainda mais [e já, em 2 de Maio passado, me referi, neste mesmo blog, a um outro péssimo resultado eleitoral deste partido, no texto, “Da terceira via á via sacra”]. Na verdade, numa eleição parcelar recente, os Trabalhistas ficaram em 5º lugar, tendo os conservadores ganho folgadamente. Os liberais democratas passaram dos 20%, tendo ficado em 2º lugar. Todavia, o “Labour”, tendo ficando abaixo dos 3%, foi suplantado quer pelos Verdes, quer por um pequeno partido de extrema-direita.

Por enquanto, estamos apenas perante prenúncios de desastre que se somam. No entanto, se o “blairismo” continuar a infestar o trabalhismo, como até aqui, numa atmosfera malsã, provavelmente, dado o sistema eleitoral britânico, nas próximas eleições parlamentares os trabalhistas podem ser ultrapassados pelos liberais-democratas, o que os poderia tornar uma força política irrelevante em termos institucionais.

Se somarmos o estado lamentável a que chegaram os ramos italianos do Partido Socialista Europeu, a estas nuvens negras, bem como aquilo que fazem recear as sondagens mais recentes feitas na Alemanha, e ainda os resultados das últimas eleições parlamentares ocorridas na Dinamarca e na Holanda, temos reunidos elementos muito preocupantes quanto ao futuro da Internacional Socialista na Europa.

Por isso, é muito importante que nos países, como é o caso de Portugal, em que se pode ainda agir preventivamente, a direcção do PS compreenda a extensão dos riscos políticos que enfrenta e a influência positiva que pode vir a ter nos outros membros do PSE. Não deveria ser preciso sofrer um desastre eleitoral para se acordar para a urgência de uma verdadeira renovação do próprio modo de fazer política, para se compreender que a complacência para com paradigmas económicos que servem outros senhores não é realismo e pragmatismo, é a queda num enorme embuste ideológico.

De facto, será bom que se não esqueça que, sem um forte protagonismo institucional, político, social e cultural dos partidos da Internacional Socialista, a Europa irá sendo reduzida à triste condição de terreno de caça dos senhores do dinheiro, cada vez menos relevante no mundo do século XXI.