quarta-feira, 14 de abril de 2010

As eleições primárias não são uma miragem


Retirei hoje do site do jornal francês Libération, o texto que abaixo transcrevo. Versa sobre as eleições primárias para escolha do candidato que o PSF apoiará nas eleições presidenciais, que ocorrerão em França em 2012. Não será essa a primeira vez que o PSF fará primárias , mas tudo está a ser tentado pelos nossos camaradas franceses para que o processo de escolha seja aperfeiçoado. Nomeadamente, como se diz no próprio texto, procurando assegurar que a competição que se pretende entre os pré-candidatos seja conjugada com uma cooperação que se deseja, de modo a alcançar-se um tipo de primárias que seja "coopetitivo".


Em Portugal, há muito que há militantes socialistas defendendo dentro do PS que a escolha dos nossos candidatos seja feita através de eleições primárias. Quando, em Outubro de 2004, José Sócrates, Manuel Alegre e João Soares disputaram a liderança do PS, a todos eles foi enviado um documento político elaborado pelo clube político Margem Esquerda, que entre outras propostas de renovação do PS incluía as eleições primárias. Em 2009, no XVI Congresso Nacional do PS, a moção Mudar para Mudar, alternativa à de José Sócrates, cuja iniciativa pertenceu ao referido clube político, teve como um dos seus aspectos nucleares, a defesa de eleições primárias, as quais são um dos elementos identificadores da corrente de opinião interna do PS, saída dessa moção, Esquerda Socialista. Não é exagero dizer-se que, nestes últimos anos, em muitas instâncias e eleições internas do PS se multiplicaram as tomadas de posição favoráveis a eleições primárias. Não sei se elas virão a ser adoptadas entre nós, sob o infeliz impulso de algum hipotético desastre político, ou se, finalmente, a actual maioria que governa o partido decidirá integrar as primárias numa urgente e desejável reforma do modo de funcionar do PS. Sei que, de um modo ou de outro, um dia teremos primárias no PS português.

Vejam então que tipo de questões se colocam na preparação das eleições primárias que o PSF está a pôr em prática.


Primaires en vue de 2012: ébauche de mode d’emploi
Ce sera, avec
la limitation du cumul des mandats, l’autre gros morceau de la rénovation du PS. Moins indigeste pour ce parti d’élus, mais tout de même pimenté ! Les primaires sont au menu du rapport d’Arnaud Montebourg, secrétaire national à la rénovation (avec le non-cumul, le nouveau parti socialiste, l’autorité éthique et le renforcement du renouvellement, de la diversité et de la parité), qui sera discuté par la direction le 1er juin. La dernière réunion de la commission qui planche sur cette question a lieu ce mardi. Si ce dispositif pour désigner le candidat à la présidentielle fait désormais l’objet d’un consensus, il reste à en déterminer les modalités. Quel agenda? Qui votera? Comment? Qui pourra se présenter? Un ensemble de critères très stratégiques, chaque courant voulant s’assurer que le futur mode d’emploi des primaires ne désavantagera pas son candidat. Explications sur la règle du jeu et ses enjeux.
Le calendrier
C'est l’un des points cruciaux pour les candidats. Certains veulent un rendez-vous rapide pour laisser au gagnant la possibilité de rassembler son camp et d’endosser le costume, d’autres aimeraient repousser, ayant à jongler avec leur agenda personnel — tel
Dominique Strauss-Kahn qui sera toujours patron du FMI. Mais, à en croire Montebourg, «tout le monde est tombé d’accord pour que ça se passe à l’été 2011». Une formulation un peu floue qui contente, pour l’instant, les pressés, tenants d’un premier tour avant l'été, et ceux qui veulent temporiser.
Dans l’entourage de François Hollande, prétendant aux primaires, certains voudraient carrément boucler le processus dès la mi-juillet 2011 pour laisser au champion socialiste le temps de se roder. Celui-ci devrait être désigné plutôt à la mi-octobre 2011, pour le secrétaire national du PS à la rénovation.
Les modalités
Le nombre de tours dépendrait du nombre de candidats. A partir de quatre ou de cinq prétendants, un troisième tour, sorte de «présélection» pourrait se tenir avant l’été 2011. Cet éventuel «premier tour éliminatoire» permettrait d’«égrener le nombre de candidats», la suite pour les qualifiés, se jouant en deux tours, a précisé Benoît Hamon, porte-parole du PS. Si la compétition est plus restreinte, «on va directement au premier et deuxième tours». D’aucuns sont toutefois réservés sur le côté «marathon» de cette formule.
La conclusion de ce processus électoral est aussi un point important: il s’agit de réconcilier les camps qui se sont affrontés pour permettre in fine le rassemblement autour du gagnant. «Tous les candidats qui entreront dans les primaires savent qu’ils devront travailler avec le vainqueur, prévenait Montebourg,
ce mardi sur France Inter. Ce n’est pas seulement un processus compétitif mais aussi coopératif, c’est "coopétitif" en quelque sorte!»
Le corps électoral
C’est l’une des grandes nouveautés de cette primaire «ouverte et populaire». Les sympathisants, et non plus seulement les militants socialistes, pourront participer à la désignation du candidat. Mais sous certaines conditions: «Il faudra être inscrit sur les listes électorales, participer par une cotisation volontaire», a priori symbolique, et «signer une déclaration de valeurs», certifiant que l’on se classe comme sympathisant.
L’idée est d’atteindre un collège électoral vraiment significatif pour asseoir la légitimité du vainqueur, lui donner une dynamique. Montebourg et Olivier Ferrand, du think-tank Terra Nova, qui ont écrit un rapport sur la primaire, tablent sur 3,5 à 4 millions de participants. Du coup, dans le souci de ne pas se cantonner au seul PS, le vote n’aurait pas lieu dans les sections du parti.
Les candidats
La question était posée aux militants PS, lors de la consultation du 1er octobre. Lesquels ont accepté d’ouvrir le mode de désignation aux autres partis de gauche. Et ces derniers, qu’en disent-ils? Pour l’heure, pas grand chose. Le PRG (Parti radical de gauche) est partant. Le MRC (Mouvement républicain et citoyen) l’était mais a décidé de se retirer, se disant floué par le PS dans les accords d’entre-deux tours aux régionales. Le parti de Jean-Pierre Chevènement pourrait quand-même réintégrer le processus. Si Daniel Cohn-Bendit avait paru intéressé, la direction des Verts semble traîner des pieds. Côté Front de gauche, PCF et Parti de gauche sont encore plus réticents.
Au sein du PS, Montebourg veut mettre en place «un parrainage» pour les prétendants afin d'«éviter les candidatures excessivement farfelues» mais le système serait moins sélectif que lors de la primaire de 2006.

2 comentários:

luis marinho disse...

A que trabalhos oPS não se pouparia se tivesse adoptado este método,para as presidenciais...

Xa2 disse...

Excelente 'luta'.
Copiei 'postas' para o Luminária.