sábado, 19 de dezembro de 2009

Viva o Povo Brasileiro !

Um texto proveniente da blogosfera satélite do jornal francês "Libération" chamou-me particularmente a atenção. Recordei-me de como a direita brasileira tocou as trombetas do alarme, quando Lula ameaçava ganhar as eleições em 2003. Os mais discretos dos seus arautos não se cansaram de desenhar cenários de catástrofe. Mas Lula ganhou e repetiu a vitória. Aproxima-se agora dos oito anos de mandato , durante os quais o seu partido esteve sempre longe de ter uma maioria absoluta nas Câmaras. Os níveis de aprovação poular rondam, no entanto, os 80%. Os índices de pobreza no Brasil diminuiram. Com naturalidade o Brasil deu consistência a uma proeminência política clara na América Latina. Em vez de o ter afundado numa crise e na irrelevância política internacional, como a direita brasileira então desesperadamente vaticinou, Lula, à frente de um goveno liderado pelo PT, tem vindo a contribuir decisivamente para a afirmação do Brasil como actor mundial.
Hoje, ainda é cedo para se saber se a cimeira de Copenhague foi uma comédia ou um drama. Ela oscila ainda entre a irrelevância, revestida pelos ouropeis de uma diplomacia gasta e um pequeno bruxulear de uma leve esperança. Neste quadro, julgo merecer atenção o texto que vou transcrever [ Exit USA, boa tarde Brasil ! ] escrito pela argentina Anabella Rosemberg que é membro da Confederação Sindical Internacional (CSI). Eis o texto:

"Il est vrai que, pour l’Argentine que je suis, ce qui va suivre va peut-être paraître un peu étrange. Et pourtant. Nous venons d’assister, dans le cadre de la totale dégringolade des négociations climat à Copenhague, à la démission d’une superpuissance (Etats-Unis), et à l’arrivée avec brio d’une nation (Brésil) qui patientait dans les starting blocks depuis un moment.Les discours d’Obama et Lula étaient bien plus que des discours sur les grands enjeux que nos chefs d’Etat étaient sensés résoudre à Copenhague. Leurs discours risquent bien plus, à mon avis, de marquer la longue et tortueuse histoire du déclin de l’empire américain.Le refus de négocier est le premier constat de faiblesse d’une puissance.

Aujourd’hui Obama n’a montré aucun signe de flexibilité possible dans les trois propositions qu’il a mis sur la table. Et ce après avoir soigneusement évité d’indiquer que les Etats-Unis avaient été les principaux responsables historiques de l’accumulation des gaz à effet de serre. Du côté de Lula, tout était leadership, volonté, ambition. Evidement, Lula n’est pas parfait, la question n’est pas là. Mais il a montré aux yeux du monde que son pays était près à jouer dans la cours des grands. Nous avons assisté vendredi à Copenhague, je l'ai dit, à la démission d’une superpuissance, une puissance recroquevillée sur elle-même, submergée par des institutions anachroniques, des lobbies impressionnants, des médias qui soumettent les citoyens à l’ignorance et à la peur de l’autre, en même temps que du futur.
Le temps est venu pour la puissance décomplexée et ouvertement ambitieuse du Président Lula. Lui n’a pas eu peur de prendre le gouvernail dans un bateau presque échoué."

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